Acquérir l’efficience de l’innéité de l’Etre par son activation

Comprendre ses sens et comprendre ses perceptions c’est peut-être pouvoir en disposer pleinement, mais n’est cependant suffisant. Cela nous ouvre la voie à notre Etre et aux capacités nouvelles qu’il nous offre à son tour en nous permettant d’obtenir d’autres informations, que celles des sensations ou biens des perceptions, par les étritions (Cf. définition en fin de texte), complémentaires sur le monde et sur nous, directement accessibles par l’Etre et seulement accessibles à ce niveau d’Etre, dès lors que nous savons le définir, le nommer et le partager.
Ce serait faire erreur de dire que la science en voulant connaître le monde se trompe, la question de notre capacité à découvrir, comprendre, développer, prédire et maitriser est naturelle. Nous pourrons constater que depuis le 17é et encore davantage de nos jours avec nos nouvelles capacités à intervenir sur lui-même, biologiquement sur le génome, l’homme prend possession de l’évolution. Il ne s’agit plus de la volonté d’un Dieu, ni de celle de la nature ou de la vie, mais bien pour la première fois celle de l’humain, comme si n’ayant pas trouvé le mode d’emploi de la nature mais l’ayant démonté pour mieux la comprendre, notre humain personnage s’attaquait à sa propre déconstruction physique pour savoir ce qui se cache à l’intérieur de ce mécanisme et le reconstruire, différemment. Face à cela, il nous semble maintenant possible de prendre en considérations l’existence de notre Etre et de la nécessité d’établir de la clarté sur une distinction entre l’Etre cognitif qui nous informe directement sur le monde et sur nous même au contact au monde et les modalités de l’Etre qui nous permettent d’agir et d’interagir avec le monde, au delà des manières habituellement définies.
La vision partagée de cet état d’Etre en action d’Etre permettant de signifier de nouvelles visées et de concevoir des manières inédites d’envisager un monde dans des applications Humaines d’Etre.
Nous trouvons dans certaines expériences, menées sur les propriétés innées et acquises chez des animaux, celle-ci que nous relaterons comme suivant : « La vue est considérée comme innée et n’a pas besoin d‘être apprise. Cependant, si l’on masque la vue d’un chaton à sa naissance et pendant quelques jours, celui ci perd cette faculté et devient aveugle. » Loin de vouloir conclure à cette expérience, nous pouvons nous interroger sur notre Etre. Si nous ne pouvons douter qu’il est dorénavant présent chez chacun d’entre nous, dans l’espèce humaine, peut être qu’il suffit de l’activer pour lui permettre de se réaliser dans ce qu’il est !

Disposant, comme étrangement dans la définition d’être humain qu’il se donne, du nom de « Etre », l’Etre ainsi nommé va pouvoir exister dans les consciences, et passer d’inné non activé, à effectif par cette activation.

Acquérir l’efficience de l’innéité de l’Etre par son activation.

Bien loin d’êtres réductibles aux sensations ou perceptions les phénomènes perceptifs sont encore incomplètement décris et acquis. Ils ne doivent pas se réduire non plus à une utilisation de connaissance du monde mais s’élargir à une êtrition du monde.

C’est à nous plus qu’à quiconque, philosophes, qu’incombe cette tache.

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