Hypothèse de travail

A l’origine de notre évolution, nous sommes en premier lieu un Etre. Cet Etre est également doté d’une part d’instinct hérité de notre animalité lui ayant permis de lutter dans un monde entouré de pièges, d’animaux, d’espèces autres, de prédateurs de toute sorte, mu par l’instinct de survie, la sélection des plus forts sur les plus faibles, la lutte pour la vie, par l’intelligence de l’organisation en actes puis en pensées.
C’est dans ce contexte que nous nous développons et continuons à grandir en Humain, en Hommes. Notre réflexion, capacité particulièrement développées au potentiel important, continue de grandir en nous et nous permet progressivement de prendre le pas sur les autres espèces tant animales que végétales que minérales sans pourtant les comprendre en ce qu’elles sont, mais seulement à les regarder par le filtre de notre ethnocentrisme.
Nous comprenons le fonctionnement des choses, nous analysons les actions, les réactions du monde qui nous entoure, nous établissons des lois, nous devenons capable d’agir sur le monde à notre échelle, nous nous organisons et devenons capable de prédire certaines des actions et réactions des choses et de la matière. Nous grandissons poussés par notre instinct et notre raison.
Cela nous avons pu le faire grâce aux éléments d’informations sur le monde, sur la nature et sur les autres Hommes dont nous disposons, accessibles par nos sensations et nos perceptions dans un premier temps.


L’homme, dans sa matérialité et sa spécificité d’Humain dispose ainsi par sa naissance de son Etre Homme, de son Etre Humain. Cet Etre, nous ne pouvons douter que nous l’avons parce que chacun en a fait l’expérience à un moment ou à un autre, ou y accède ou y a accédé plus ou moins longtemps, plus ou moins facilement sans pour autant savoir ni comment ni pourquoi dans bien des cas, mais nous ne pouvons cependant douter de cela. Seuls peut-être quelques esprits encore dominés par leur instinct ou leurs sentiments peuvent en douter. Nous ne parlerons pas de leur certitude d’une négation de leur Etre mais seulement de doute ou de propriété non révélée, non activée.
Peut-on douter de son Etre et croire en une divinité qui serait à notre origine, qui nous aurait créé et dont nous dépendrions ? Il semblerait que oui. La nécessité d’établir une relation entre une divinité et nous même, état d’esprit communément rependu auprès de l’espèce humaine, en est bien la révélation. Peut-on être athée sans également se débarrasser de notre instinctivité et de notre réflexivité, alors que c’est par la conscience même que l’on arrive à cette posture ?

1 commentaire:

Anonyme a dit…

ben à ce propos de l'activation de l'être inné et acquis, husserle parle dans "sa synthèse passive", de l'activation justement une activation des sèmes posés dans la conscience , y'a possibilité de transposer cela sur le mode de l'^^etre inné et activité, d'autre part ca me fait penser au cours de bonan ou il évoquait justement un sartres qui pensait que l'individu qui s'instituait phénoménologiquement et ..