Modalités de l’Etre

Et puis, Etre est il un autre mode de participation au monde ou une manière d’exister le monde, de l’in-temporaliser et de le vivre dans une relation autre à nous même et au monde. L’accès à l’Etre est il dans la présence, hors de la perception matérielle du temps ? Nous est-il possible de définir une autre manière d’en parler, comme d’un nouvel élément de relation au monde, autre que nous le procurent les sens ou la perception :
Etre en tant qu’informations sur le monde, nous donnant directement connaissance de ce dont il s’agit, dans une intemporalité et une immatérialité que nous définissons faute de mieux par la négation et par ce qu’elles ne sont pas, pourtant défini par l’Etre.
Mais Etre se peut être également comme mode d’action ou d’interaction au même titre que nous distinguons Instinct, Réflexion et Etre, de Sensation, Perception et Etre.

Comment qualifier, définir ou inventer ce dont ou parle de façon à le partager.

Etre sortirait-il du néant en se partageant en une signification double, différente et complice de cette différence, un double sens en tant que manière d’être et modalité d’être, nouvelle au-delà des contingences et des nécessités, du possible et de l’impossible, du vrai ou du faux, du réel ou de l’irréel mais simplement dans un Etre le monde tels que nous venons de le proposer?

Nous devrons également aborder les interactions entre ces éléments afin d’en faire ressortir les influences, les interactivités et en comprendre l’importance.

Comment définir ce que nous connaissons de notre Etre et qui cependant ne peut être senti par aucun de nos sens, qui est autre qu’une émanation renvoyée par un esprit réflexif, mais pourtant connu de nous comme faisant parti de nous, entre corporéité et spiritualité, entre connaissance instinctive et connaissance par la raison sur l’esprit, sorte de noème, de résultat d’Etre.

Ce nous-mêmes qui est autre que nous dans sa formulation sensorielle et perceptive est si parfaitement présent à chacun que nous l’exprimons communément au travers des croyances ancestrales qui nous régissent encore de nos jours.
Si nous partons du fait que l’Etre qui est un autre nous, que sous sentons et percevons en nous, qui et autre que nos sensations et nos perceptions nous permettent de l’appréhender et que pourtant nous savons présent en nous dans une forme à la foi immatérielle et intemporelle, nous ne pouvons douter de l’attrait des Hommes et de l’humanité à trouver une explication dans des formes de croyances divines, qu’elles soient polythéiste puis monothéistes.
Serait-ce là une des preuves de l’existence de notre Etre et de la certitude de sa connaissance en nous, commune à toute l’espèce Humaine à tous les Etres Humains et ce depuis l’origine de notre évolution vers l’humain, de notre naissance ?

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