Eléments de compréhension de termes employés

Remarque : Le niveau que nous tentons de définir est complexe car c’est un niveau d’Etre, ce qui peut expliquer la nécessité de concevoir ou de combiner des mots nouveaux ou existants. Travail heuristique ! Il ne s’agit pas de reconstruire l’existant sans en épuiser le sens mais d’un exercice délicat qui vise à faire ressortir les nuances qu’il peut y avoir au niveau où nous nous plaçons. Si certains termes employés ne font pas forcément preuve de leur nécessité au niveau des sensations et des perceptions, ils prennent leur importance au niveau de l’Etre où ils ne sont actuellement pas clairement définis. Dans ce travail de recherche il est évident qu’à notre stade et au vues des développements à venir certains termes seront peut-être supprimés au profit d’autres déjà existant (mais alors précisés dans le sens que nous ouvrons), ou les incluant dans leurs définitions.

· Intuition : perception directe des choses pour moi, en relation incertaine encore régie par la raison. Etape intermédiaire à l’étrition qui s’est libérée de la mentalisation.

· Instinct : Nous pourrons nous inquiéter des modalités qui nous font agir et qui parfois nous gouvernent, en dehors même de nous, qui nous poussent à nous dépasser ou au contraire à agir comme mu par une force extérieure à nous dont nous ne pouvons cependant douter qu’elle fait corps avec nous.

· Raison : Elle nous permet de moduler ces instincts, nous rend accessible une compréhension raisonnable du monde, participation à la science, manière de nous positionner dans le monde par son exercice. L’exercice de la raison nous permet d’agir sur les éléments extérieurs dont nous avons la sensation et que nous étudions, dont nous percevons l’existence en cherchant à comprendre ces distances qui nous séparent du monde. Informations nouvelles par son application aux sensations, aux perceptions, nous permettant d’exprimer notre volonté sur les autres, sur nous-mêmes et sur la matière en en découvrant, en en interprétant et en en raisonnant le fonctionnement. Capacité à prédire. La raison est cependant une des pistes d’explication à la non émergence de l’Etre en ce qu’elle en limite l’activation dans un processus mental de raisonnement. Si elle agit sur les perceptions et les sensations dans un processus mental correspondant elle n’est pas apte à intervenir de la même manière sur qui sont les autres sources de connaissance et de compréhension que sont notamment les étritions.

· Etrir le monde c’est rentrer en communication par l’Etre avec le monde dans une information étreptible seulement par l’Etre, être informé sur le monde à un niveau d’êtrition où la distance ontologique est confondue, mêlée si étroitement qu'il n'est plus possible de la distinguer.

· Etre dans le monde c’est par la nature des choses la position qui nous met au contact du monde non pas dans son êtrition mais dans sa fusion, dans son être au monde, comme sorti d’un même mais autre, au delà du matériel et du temporel et baigné par en dedans et en dehors, con-prégné, étant partie du tout répondant à la loi de l’universalité. Souvent ramené à la Présence comme figé dans la conscience consciente, moment du temps réunissant passé et futur dans une conscience d’être et d’appartenance réciproque, réunissant nécessaire et contingent dans un moment sans temps, avant qu’un nécessaire devenu possible s’identifie du tout-contingent contenu par la coïncidence des moments du temps. Réunion des partie d’un tout, obtenu dans la relation de l’êtrissant êtrit, de l’êtrition du monde qui nous êtrit. La distance ontique est confondue comme l’est la distance ontologique. Cet action d’Etre par son étrition nous permet d’accéder à l’intemporel et à l’immatériel, dans leur présence matérielle. « J’être le monde ».
· Ontologie sensitive, En fonction des phénomènes perceptifs concernés, ici les sens, les informations qui nous proviennent sont plus ou moins précises, plus ou moins vraies, plus proches ou plus lointaines. Elles nous permettent de nous situer dans le monde sensible sans pour autant nous indiquer ce qu’il est réellement, en dehors de nous et de l’information de nos sens. Nous parlerons d’une ontologie sensitive du monde. Ces informations sont traitées par notre cerveau et analysées en fonction de modalités d’actions et de positions qui sont les nôtres à un moment donné. Nous parlerons ainsi des notions de position dans le monde, notre mouvement au contact du monde que nous sentons et dont nous faisons partie intégrante. Au contact de la rose, la distance qui me sépare d’elle semble être ramenée à un rien sensitif qui cependant ne me permet pas de me confondre avec la rose, me laissant en dehors de la rose que je sens à mon contact. Sorte de liaison asymptotique qui se fond dans l’absolu matériel dans un monisme de la « chair du monde », mais à laquelle je n’accède par mes sens qu’à une distance de contact sensitif me permettant d’échanger des données vraies au niveau des sens. Je n’accède pas à la rose en dehors de sa matérialité et je ne sais pas ce qu’elle est en dehors de cette relation matérielle communiquée par les sens. Pourtant cette rose est bien autre qu’une simple combinaison de molécules. De même, par mon accès perceptif, je me place dans un ensemble perceptif (position et mouvement) me permettant d’accéder à une ontologie perceptive ce cette même rose, notre distance ontologique perceptive est tout autre, notre ontologie perceptive d’échange est aussi autre. Il en est du même principe pour ce qui est de la distance et de l’ontologie étritive.( qui est cependant différente)

· Distance ontologique : espace qui nous sépare du vrai des choses dans leur essence (que nous pourrions appeler l’être de l’étant) : distance de contact sensitif, perceptif, êtritif

· Ontologie perceptive (notions abordée plus haut).

· Distance ontique : « espace » qui nous sépare de ce qu’est l’Etre. Cette distance existe entre nous(en présence ou absence de notre Etre) qu’il s’agisse de soi ou de l’autre, et notre Etre, comme elle existe également entre notre Etre et l’Autre Etre : distance pouvant se considérer de plusieurs approches : Sensation ontique, Perception ontique, Etrition ontique (notions mal approchée plus haut).

Dans ce concept qui est nécessaire pour bien comprendre la différence qui s’opère au niveau de l’Etre nous parlerons d’avantage d’ontétrie qui est différente de l’approche simplifiée de la sensation ontique.
. Ontétrie: Ce mot nous semble apporter une distinction dans la confusion de l’emploi du mot ontique, défini comme étant de l'ordre de l'être en général, relatif à l’ontologie qui elle, concerne l'être, le fait d'exister et qui appartient simultanément à l'ordre de l'essence et à celui de l'existence. Le phénomène d'être est «ontologique». Il est un appel d'être (Sartre, Être et Néant) et en particulier chez Heidegger par opposition à ontique : qui appartient à l'ordre de l'être et non à celui de l'étant. Toute accession à l'objet −toute connaissance ontique comme Heidegger l'appelle −n'est (...) possible qu'à travers la connaissance de l'être de cette chose, la connaissance ontologique (E. Lévinas, En découvrant l'existence, avec Husserl et Heidegger)

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